Samedi matin : décollage à 9h25, ce qui signifie debout à 5h30, pour être à l'aéroport 3 heures avant le décollage comme indiqué sur les billets. A 6h, le taxi m'attend devant la porte (au passage : là aussi premier voyage) : merci encore à Damien pour cette généreuse idée ! A l'aéroport, je comprends vite qu'au sujet des horaires, ils prévoient large sur les billets : j'ai enregistré mes bagages avec les gens qui partait 2 heures avant moi ! Donc je profite des 2 heures que j'ai devant moi pour glander une dernière fois avec mon grand frère, donner un dernier petit coup de fil à Papa Maman avant le départ, et c'est partit. J'étais assis à coté du hublot : la place la plus intéressante, paraît-il.
Juste après l'atterrissage à Londres, je me pose des questions : soit je suis tombé sur le champion du monde des pilotes, soit on m'a fait une montagne d'une petite colline à propos des avions à la limite du crash à l'atterrissage. Bref, à partir de là, on passe en mode anglais 24h/24 : c'est loin d'être gagné ! Sur le vol Londres – Singapour : il y a des films à regarder, surtout des récents dont certains que j'aurais bien aimé voir quand ils étaient au cinéma : je remets donc à plus tard ma lecture des Confessions de Rousseau qui m'attendent dans ma valise. J'enchaîne donc Ensemble, c'est tout, Juno, un film débile avec Ben Stiller et Je suis une légende. On est déjà à Singapour : je profite d'un accès à internet pour rassurer la famille. Après tout ça, je profite du vol Singapour – Sydney pour piquer un petit roupillon, et tanpis si je suis complètement décalé ensuite. Au passage, comme je suis joueur, je coche la case « Avez-vous été dans une ferme ou une région rurale durant les 30 derniers jours » sur le questionnaire à remplir dans l'avion. Et finalement, pas de conséquences ou presque : je dois juste montrer le dessous de mes chaussures à la douane. A Sydney, je retrouve comme prévu mon maître de stage, que j'avais déjà vu lors de son passage à l'école en Janvier (Prise de contact classique : T'as fais bon voyage ? T'as faim ?). Ensuite, en voiture direction son appart', et comme il fait nuit, je ne vois pas grand chose, si ce n'est qu'il fait chaud et que les rues super larges : à l'américaine ! Enfin, dodo dans un vrai lit : au moins 28 heures que j'attends ça !
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